mercredi 21 décembre 2011

It's dancing on my soul

Les bottes, le fichier de "carry on" au violon, un peu de neige ce weekend et maintenant CA (qui n'était même pas sur la liste).


Je vais finir par l'avoir au complet pour le 25 décembre ma liste de cadeaux de Noël.

J'aurais peut être dû commander la paix dans le monde aussi finalement...

read, read, readen

Have you read more than 6 of these books? The BBC believes most people will have read only 6 of the 100 books listed... »
Bold those books you’ve read in their entirety.
Italicize the ones you started but didn’t finish or read only an excerpt.
1 Pride and Prejudice – Jane Austen
2 The lord of the Rings - JRR Tolkien
3 Jane Eyre – Charlotte Bronte
4 Harry Potter series – JK Rowling
5 To Kill a Mockingbird – Harper Lee
6 The Bible
7 Wuthering Heights – Emily Bronte
8 Nineteen Eighty Four – George Orwell
9 His Dark Materials – Philip Pullman
10 Great Expectations – Charles Dickens
11 Little Women – Louisa M Alcott
12 Tess of the D’Urbervilles – Thomas Hardy
13 Catch 22 – Joseph Heller
14 Complete Works of Shakespeare
15 Rebecca – Daphne Du Maurier
16 The Hobbit – JRR Tolkien
17 Birdsong – Sebastian Faulks
18 Catcher in the Rye – JD Salinger
19 The Time Traveller’s Wife – Audrey Niffenegger
20 Middlemarch – George Eliot
21 Gone With The Wind – Margaret Mitchell
22 The Great Gatsby – F Scott Fitzgerald
23 Bleak House – Charles Dickens
24 War and Peace – Leo Tolstoy
25 The Hitch Hiker’s Guide to the Galaxy – Douglas Adams
26 Brideshead Revisited – Evelyn Waugh
27 Crime and Punishment – Fyodor Dostoyevsky
28 Grapes of Wrath – John Steinbeck
29 Alice in Wonderland – Lewis Carroll
30 The Wind in the Willows – Kenneth Grahame
31 Anna Karenina – Leo Tolstoy
32 David Copperfield – Charles Dickens
33 Chronicles of Narnia – CS Lewis
34 Emma – Jane Austen
35 Persuasion – Jane Austen
36 The Lion, The Witch and The Wardrobe – CS Lewis
37 The Kite Runner – Khaled Hosseini
38 Captain Corelli’s Mandolin – Louis De Bernieres
39 Memoirs of a Geisha – Arthur Golden
40 Winnie the Pooh – AA Milne
41 Animal Farm – George Orwell
42 The Da Vinci Code – Dan Brown
43 One Hundred Years of Solitude – Gabriel Garcia Marquez
44 A Prayer for Owen Meaney – John Irving
45 The Woman in White – Wilkie Collins
46 Anne of Green Gables – LM Montgomery
47 Far From The Madding Crowd – Thomas Hardy
48 The Handmaid’s Tale – Margaret Atwood
49 Lord of the Flies – William Golding
50 Atonement – Ian McEwan
51 Life of Pi – Yann Martel
52 Dune – Frank Herbert
53 Cold Comfort Farm – Stella Gibbons
54 Sense and Sensibility – Jane Austen
55 A Suitable Boy – Vikram Seth
56 The Shadow of the Wind – Carlos Ruiz Zafon
57 A Tale Of Two Cities – Charles Dickens
58 Brave New World – Aldous Huxley
59 The Curious Incident of the Dog in the Night-time – Mark Haddon
60 Love In The Time Of Cholera – Gabriel Garcia Marquez
61 Of Mice and Men – John Steinbeck
62 Lolita – Vladimir Nabokov
63 The Secret History – Donna Tartt
64 The Lovely Bones – Alice Sebold
65 Count of Monte Cristo – Alexandre Dumas
66 On The Road – Jack Kerouac
67 Jude the Obscure – Thomas Hardy
68 Bridget Jones’s Diary – Helen Fielding
69 Midnight’s Children – Salman Rushdie
70 Moby Dick – Herman Melville
71 Oliver Twist – Charles Dickens
72 Dracula – Bram Stoker
73 The Secret Garden – Frances Hodgson Burnett
74 Notes From A Small Island – Bill Bryson
75 Ulysses – James Joyce
76 The Bell Jar – Sylvia Plath
77 Swallows and Amazons – Arthur Ransome
78 Germinal – Emile Zola
79 Vanity Fair – William Makepeace Thackeray
80 Possession – AS Byatt
81 A Christmas Carol – Charles Dickens
82 Cloud Atlas – David Mitchel
83 The Color Purple – Alice Walker
84 The Remains of the Day – Kazuo Ishiguro
85 Madame Bovary – Gustave Flaubert
86 A Fine Balance – Rohinton Mistry
87 Charlotte’s Web – EB White
88 The Five People You Meet In Heaven – Mitch Albom
89 Adventures of Sherlock Holmes – Sir Arthur Conan Doyle
90 The Faraway Tree Collection – Enid Blyton
91 Heart of Darkness – Joseph Conrad
92 The Little Prince – Antoine De Saint-Exupery
93 The Wasp Factory – Iain Banks
94 Watership Down – Richard Adams
95 A Confederacy of Dunces – John Kennedy Toole
96 A Town Like Alice – Nevil Shute
97 The Three Musketeers – Alexandre Dumas
98 Hamlet – William Shakespeare
99 Charlie and the Chocolate Factory – Roald Dahl
100 Les Miserables – Victor Hugo

26, pas mal... Dans ta face la BBC!

mardi 20 décembre 2011

Fa la la la la, la la la la

Voici la version 2.0 du blog dite également "de Noël". Je m'étais déjà attaquée au sapin, aux murs du salon et à la salle à manger. C'était au tour du blog ou des chats. Le blog n'a pas opposé trop de résistance...

lundi 19 décembre 2011

Phonetics is fantaestic

Après plusieurs jours d'efforts soutenus, je viens de terminer mon éclairant devoir de phonétique et comment l'univers me félicite? Il m'envoie le lien vers un extrait de Sherlock, saison 2.


Je me demande ce que je mériterai après avoir rendu expression écrite, civilisation américaine ET grammaire.

J'ai hâte....

samedi 17 décembre 2011

Hall of fame

Tous mes repères spacio-temporels ont pris un sérieux coup quand j'ai vu qu'on pouvait arriver ici en tapant "slip undiz avec des perroquets" dans Google.
La preuve :
Alors, classe, hein?
Les voies du référencement de blog sont impénétrables. Comme les idées des stylistes Undiz.


vendredi 16 décembre 2011

I'm not that strong

Je n'ai pas encore essayé Angry Birds. J'ai peur de devenir accro et de plonger dans l'enfer de la drogue.


mercredi 14 décembre 2011

At this moment

Depuis 20 ans (et 9 ans après la sortie de "Bowling for Colombine"), à intervalles plus ou moins réguliers des fusillades meurtrières éclatent dans les écoles, fac, lieux publics un peu partout dans le monde. Nous en avons encore eu des exemples ces derniers jours en Belgique et en Italie.

Ces nouvelles me laissent toujours un vieux goût de bile au fond de la gorge et un malaise persistant. Je pense évidement aux personnes blessées ou tuées, aux conséquences pour tous ceux touchés par ces drames. Je sais que ça ne change rien pour eux, pour personne, néanmoins je pense à eux que je ne connais pas mais dont la détresse ou l'inquiétude pour un proche me touche.

Au-delà de ce ressenti, je me demande ce qui se passe avant. Pas la semaine ou les années précédentes ni même les quelques heures avant. Juste l'instant précédent la violence, les grenades, les coups de feu. Que se passe-t-il avant que le déchainement de toute cette haine désespérée?
Il arrive sur la place. Des passants se rendent sur le marché de Noël, des personnes âgées reviennent de courses, des étudiants sortent soulagés ou découragés d'un examen, des pères de famille vont retrouver leur femme et leur enfant. C'est bientôt Noël, l'ambiance est un peu plus légère malgré la morosité. Je les imagine. Ils sont tout le monde et n'importe qui. Ils peuvent être ma famille, mes amis, des personnes que je connais, que je cotoie, que j'apprécie ou non. Ca n'a pas d'importance. Aucun ne se doute que dans quelques instants tout va basculer dans l'horreur et la peur. Ils sont encore insouciants, préoccupés, pressés.
Il les croise, les regarde, il vit au sein de cette communauté, parmi ces personnes. Il voit leur visage,certains lui sont familiers, il entend leurs rires, leurs cris, les blagues et les exclamations, les chants de Noël qui tournent en boucle dans les hauts parleurs sur la place. A quoi pense-t-il? Il choisit un endroit surélevé pour avoir un angle bien dégagé et une vision claire. Le temps est encore suspendu. Tout est normal pour eux pour encore quelques secondes. Il sort les grenades et le fusil. Il les met en joue. Il tire.

J'ai lu quelque part que c'était pire parce que nous étions en période de fêtes. C'est ridicule. Ces massacres seraient moins graves en plein mois de juillet ou au mois de mars (période creuse comme chacun sait)?

Désolée ce n'est pas le festival à la gaudriole et à la poilade aujourd'hui. Bien sûr "always look on the bright side of life", sauf qu'y a des fois, ça passe pas bien.
Comme mon jean taille 38 après les fêtes.



Allez, bisous les loulous

samedi 10 décembre 2011

Ding dong merrily on high

A l'instar de la merveilleuse, charmante et étonnante Miss Campi qui a lancé l'idée (tu es même prescriptrice de tendance sur la blogosphère!!! Où t'arrêteras-tu?), je fais ma liste de cadeaux.
En musique :

 



-Un paire de bottes marron ou beige à talon carré, style 70's en TAILLE 37. Malgré mes recherches assidues dans toutes les boutiques de Lille, au grand dam de mon barbu, impossible d'en trouver une paire jolie ET à ma taille. Et à moins d'un million d'euros. Heureusement, même en fin d'année, Google est mon ami.

-Devenir une star de la blogosphère, publier un bouquin à succès dont, bien sûr, une adaptation cinématographique sera faite. J'hésite juste encore un peu sur le nom du réalisateur. Penser à aborder le sujet lors de mon prochain brunch avec J.K. Rowlings.

-Le coffret avec l'intégrale des films Harry Potter. Je peux aussi en discuter avec J.K..

-De la neige à Noël.

-Je veux bien aussi le fichier de "Carry on my wayward son" joué au violon. J'ai cru mourir ce matin en l'écoutant tellement c'était beau.

-Un ticket gagnant au loto, euromiyon, etc... Pas forcément 50 millions. Juste 100 000€ je trouve çà acceptable.

-Un stage rémunéré d'un an à Londres. Si ce n'est que 6 mois, on peut en discuter. Avec J.K. Rowlings. Elle est sympa cette J.K.

-Une dizaine de boîtes de biscuit à l'érable parce que ça tue sa race.

-La collection des bouquins de Roald Dahl en vo.


Je ne vous ferai pas le gag éculé "la paix dans le monde". Non, je ne suis pas égoïste, je suis réaliste.

Intéressant tout de même, ce mot "éculé", je devrais le placer plus souvent...

vendredi 9 décembre 2011

Santa Claus is comin' to town, motherfuckers

Je voulais faire un post d'autant plus génial et inspiré sur Noël que j'aime la fin d'année, mais je ne pense pas avoir ce talent. Cela combiné au fait que mon esprit de contradiction légendaire s'est réveillé, que mon cerveau refuse de faire tout effort stylistique acceptable et que je souffre pour l'heure de ma fucking PMS, nous nous en tiendrons là pour aujourd'hui.


Merci. Et à demain, si vous le voulez bien!

dimanche 4 décembre 2011

No, that's nice !



Celui qui pose une question est bête cinq minutes alors que celui qui n'en pose pas est bête toute sa vie, comme le dit le sage asiatique. Sauf que certains semblent partir de beaucoup plus loin que d'autres...

vendredi 25 novembre 2011

Keep calm and love Marks & Spencer

J'ai toujours trouvé ça impersonnel d'offrir des cartes cadeau de grands magasins (moins personnel que ça il n'y a que l'écharpe ou le billet dans une enveloppe), mais au détour de mes pérégrinations virtuelles, je suis tombé sur ça :



J'ai cru décéder. Si jamais il venait l'idée à quelqu'un de m'offir cette carte-là (c'est Marks & Spencer, hein, disponible sur leur site ), je serais prête à récurer le fond de son bac de douche jusqu'à la fin de ma vie. Enfin, c'est juste une idée comme ça...

En plus Marks & Spencer va rouvrir en France... Hoorray!!!!!

mercredi 23 novembre 2011

Deadline

Désolée style télégraphique - stop- reviens à la civilisation dès demain - stop - si ne décède pas entre temps - stop-

dimanche 20 novembre 2011

Don't you weep pretty baby

Quand trois personnes que vous aimez vous disent qu'elles sont fières de vous, c'est plutôt bon signe, non?


Et voilà 6h50 et je chouine dans mon bol de lait... pffffff

jeudi 17 novembre 2011

My british accent


Si quelqu'un me demande si je n'avais rien de mieux à faire aujourd'hui, il risque de devenir beaucoup plus intime avec son parapluie que ne le recommande le fabricant...

mardi 15 novembre 2011

But where is the rhum gone?

La citation de la semaine :

I am the master of my fate,
I am the captain of my soul.
W. E. Henley in Invictus




Ca me fait penser au bon vieux temps de la flibuste et ça me donne envie de relire la trilogie marime de William Golding... et d'écouter ça

samedi 12 novembre 2011

Epic fail

Quand c'est pas ton jour, c'est pas ton jour...

J'aurais bien voulu voir la tête de la personne qui attendait son crunch. Mais sans doute suis-je un peu moqueuse.

vendredi 11 novembre 2011

Why? How? Why? Three excellent questions

Pourquoi dans les films et séries américaines, les gens se raccrochent toujours au blaze en plein milieu de la conversation téléphonique?
exemple : "Tu me manques trop"
"Je sais". Et hop, il coupe et à l'autre bout ca ne semble même pas bizarre.
S'il m'arrivait de faire ça, j'autorise l'interlocuteur lésé à me rappeler séant et m'insulter.

Est-ce pour la même raison qui fait que juste après une scène (implicite) de wild sex, madame porte toujours son soutif et monsieur renfile son zlip sous les draps ? A moins qu'il n'opte pour la fameuse option "je m'entortille dans le drap genre sénateur romain et je vais me rhabiller dans la salle de bain" (on notera toutefois qu'il reste toujours un drap pour couvrir sa partenaire zélée).
Juste pour être sûre, vous avez combien de draps dans votre lit ?

Je ne sais plus que penser de la machine à rêves hollywoodienne...

jeudi 10 novembre 2011

Girl, you got to change your crazy ways

Comme le disait Henri le pigeon dans Fievel et le nouveau monde "Il ne faut jamais dire jamais". J'aurais dû mieux écouter ce grand maître à penser et réfléchir à ma misérable existence..
Oui, j'avoue, j'ai craqué et sachez que la culpabilité pèse sur chaque vertèbre scoliosée de mon squelette.
Allez, courage, il est temps de passer aux aveux : avant-hier, embrumée par la maladie, j'ai créé un compte twitter...
Manquerait plus que je créée un tumblr...

Savez pas le pire? J'ai des "followers"!!!!! Les gens sont fous, c'est la fin du monde...

mercredi 9 novembre 2011

It's dancing on my soul

Tourner en rond, s'ennuyer. Rêvasser en regardant par la fenêtre.
Puis un jour se prendre en main. Avoir une idée, en discuter, écouter les avis et les encouragements.
Prendre les bons exemples.
Finalement se lancer, attendre une réponse, croiser les doigts (et se ronger les ongles), faire une petite danse de la victoire, prendre des résolutions, travailler, s'amuser et remercier.

Merci à tous ceux qui se reconnaîtront (je l'espère) pour l'exemple, les avis éclairés et éclairants, les mots qui font mouche et le soutien.


Et le grand puzzle de ma vie se met en place
Il est pas super cute en hobbit?

PS : une surprise pour celui ou celle qui trouve la référence du titre ;)
PS 2 : je sais déjà qui va trouver

dimanche 6 novembre 2011

Lazy lazy blogger (or sick sick)

Be yourself, everybody else is already taken
Oscar Wilde


J'ère dans la maison comme une âme en peine, tout m'exaspère et j'ai les yeux qui piquent. C'est sûr j'ai attrapé le rhume de saison

mercredi 2 novembre 2011

More than words

Allez, cette fois je suis prête, c'est parti pour un mois de NanoWrimo

 

Sur l'objectif de 50 000 mots j'en ai déjà 150 ! Une fois que le diesel sera lancé, ça va dérouler tout seul.


Merci Fille ;)

mardi 1 novembre 2011

You-Know-Who did that


J'ai beaucoup aimé régaler les mini Dark Vador et les sorcières en devenir qui ont sonné à la porte hier soir. C'était adorable - et bizarre d'entendre Seigneur Vador répondre "Merci madame" pour une poignée de sucreries...


Mais un doute m'assaille : qui a terminé les bananes et les crocodiles???




lundi 31 octobre 2011

Spoooooooky

31 octobre oblige, ce soir c'est bonbecs devant un bon film bien flippant (mais pas Paranormal activity. Ni Blairwitch... C'est peut-être encore un peu trop pour moi. Je veux continuer à dormir mes 8 heures de sommeil sereinement! Je crois que les Gremlins ou Hocus Pocus feront l'affaire encore cette année).


 
Après quelques recherches, je me dois de me révolter! Par les sabots fendus du démon, pourquoi les sorcières sont-elles toujours représentées rousses? Quelle soit jeune, vieille, joliment tankée ou carrément répugnante, il y a 99% de chances qu'elle soit d'obédience rouquine. 

 Bah oui, comme Willow, ou tant d'autres...
Encore une expression du racisme latent et vicieux qui nous poursuit chaque jour que le grand Satan fait. Mes sœurs que vous soyez auburn, carotte, fauve, blond doré, ne nous laissons plus maltraiter!

De toute façon, le prochain qui me regarde de travers, je lui jette un sort! J'ai déjà mon chat des Enfers.


Effrayant, non? On voit qu'elle a longtemps fréquenté le Malin (oui, Chéri, je parle de toi!)


Happy Halloween!

jeudi 20 octobre 2011

When he comes to me I am ready

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes bouquins (sacrés petits veinards) :


-Le moine de Matthew Lewis, roman noir que je voulais lire depuis longtemps. J'ai profité de sa réédition suite à la sortie du film pour l'acheter.
-Mange, prie, aime d'Elizabeth Gilbert pour lequel ma sœur me fait de la retape depuis environ 6 mois, à croire que l'auteur lui a promis une tartine de Nutella à chaque exemplaire vendu. OK, j'avoue, je reconnais qu'elle avait raison, c'est bien.
-La route de Cormac McCarthy. Je suis curieuse de voir ce que ça va donner. En tout cas la couverture semble présager de grands moments de poilade...
-L'histoire sans fin de Mickael Ende, qui me semble vraiment sans fin...
-Les poésies complètes de Rimbaud, parce qu'un peu de poésie n'a jamais fait de mal à personne. Du moins si on exclut la poésie vogon.
-Les contes de la bécasse de Maupassant, je n'avais pas du tout prévu de rentrer avec ça mais il m'a été offert. Je ne l'ai pas encore ouvert, je n'ai pas gardé un souvenir grandiose des mois passés à étudier Maupassant en seconde. Ecoeurement me semble le sentiment qui domine quand j'y repense.
-Tinker, tailor, soldier, spy de John le Carré qui est, comme le nom de l'auteur ne l'indique pas, en anglais. D'habitude je n'ai pas de mal à plonger dans la langue de Shakespeare et des Spice girls mais avec celui-ci j'ai eu l'impression de m'être fait une commotion cérébrale au bout de 2 pages. Pourquoi en anglais? Parce qu'en français il est traduit par la taupe et faut dire que c'est quand même vachement moins joli, mystérieux et catchy.
-Une brève histoire du temps de Stephen Hawking. Je vais enfin connaître les mystères de l'univers et de la physique quantique. Wouhou!!


Sur ce je vous laisse, je vais, comme tout français moyen, regarder "bref" et m'indigner qu'il y ait des prostituées, oui des prostituées, dans les hôtels de luxe... Mais que fait la police???


vendredi 14 octobre 2011

Swirling in my dancing shoes

Je pense que j'aurai besoin de ça en novembre :


Plus que de la vaccination antigrippe annuelle.

Si vous n'avez pas vu ce merveilleux documentaire (merci Nina) qu'est God save my shoes, n'hésitez plus que vous soyez une addict, une fashionista, juste une femme (dans tout ce qu'elle a de beau et complexe) ou encore que vous n'ayez porté ne serait-ce qu'une fois une paire de chaussures dans votre triste et morne existence (ce qui est le cas si vous n'êtes ni Tarzan ni R2D2).

Messieurs, vous ne comprendrez jamais une femme si vous ne comprenez pas son exaltation face à une paire de chaussures, même trop chères, dans une vitrine.

lundi 10 octobre 2011

We share the same biology, I hope the Russians love me too

Qui es-tu donc, ami russe, qui me lit quotidiennement? France, Belgique, Royaume Uni, c'est OK. Espagne, Luxembourg, Italie, je vois. Mais Russie....
Sache en tout cas que j'aime les blinis, Tolstoï, Tchaïkovski et Stravinski. Je n'ai jamais goûté de caviar mais je suis sûre que ça ne me déplairait pas...
Et j'aime beaucoup chanter ça après quelques verres de vodka.


Celui qui trouve la référence du titre de ce post aura droit à un virtual hug.

dimanche 9 octobre 2011

Slow ride

Par le plus grand des hasards, nous sommes tombées sur la représentation du premier concours d'air guitar de l'histoire au musée de Lille.



Oui, les anciens mimaient déjà la puissance de la musique. Tout nu. Mais toujours dans une attitude très rock'n roll!

Et dire que, captivée par le lion de Belfort, j'ai failli passer à côté... Private joke, je sais, mais j'ai le droit, c'est mon blog!

vendredi 7 octobre 2011

Don't fall asleep on the subway

Hier dans le métro, j'ai vu quelqu'un qui ouvrait le dernier livre de Guillaume Musso. J'ai dû combattre violemment la pulsion qui me poussait à me lever et le supplier de ne pas faire ça.


La conscience que je lisais moi-même l'Histoire sans fin m'a sûrement un peu aidé...

mardi 4 octobre 2011

Do panic, motherfuckers

Je tiens à remercier chaleureusement mon amie Emeline pour l'introduction dans mon répertoire de cauchemars d'un nouveau type de vision d'enfer qu'on pourrait appeler "Zombieland à la maison de retraite", "zombie diaries : world of the almost dead" ou encore "la révolte des vieux zombies". Croyez-moi des zombies en fauteuil roulant et déambulateur, vous voulez pas voir ça.
Je me suis réveillée avec l'envie de jouer à house of the dead overkill (très bon jeu d'ailleurs).

Emeline, merci!


jeudi 29 septembre 2011

mercredi 28 septembre 2011

Knowing me, knowing you

Un bon indice pour reconnaître les amis : quand ils vous offrent ce qu'ils appellent un "cadeau souvenir, un petit truc, hein, t'emballe pas", on se retrouve avec la concurrence directe de la collection intégrale des Crados de notre enfance, qui était, je vous le rappelle, le summum de la coolitude pour tout gamin né au début des années 80.

Je loooooove ma plaque Baker Street - City of Westminster. Je me sens ridiculement heureuse avec.
Hey I'm living with Sherlock Holmes now.

Fantastic! Really brilliant! I love youuuuuuu; 'yeah, you ;)




Pour mémoire et pour les notalgiques

mardi 27 septembre 2011

Et je rêve, c'est déjà ça...

Certains décident de leur destination de vacances en plaçant une épingle sur une carte les yeux bandés, d'autres font tourner une mappemonde et l'arrêtent au hasard. Bah oui, c'est le jeu ma pauv' Lucette.
Personnellement, j'aime beaucoup la méthode de John Finnemore ( si vous ne le connaissez pas encore, "Bouuuuuh" vous!) : on tape sa date d'anniversaire et la date actuelle comme coordonnées dans Google Map et on voit ce que ça donne. 

Bon OK, le Soudan c'est pas une destination que je qualifierais d''évidente'. Mais justement, cette technique peut réserver pas mal de surprises.



Bon, je vais peut-être chercher une autre technique... Une qui m'emmènerait en road trip à travers les States. 
En Chevrolet Impala de préférence.


Parce que ça a quand même salement de la gueule.

lundi 26 septembre 2011

Carry on

Beaucoup de personnes avec qui je travaille de près ou de loin ne comprennent pas mon parcours. Je les étonne quand je leur dis d'où je viens, ce que j'ai fait comme études. Je le vois bien, ils ont tous le sourcil éloquent. Surtout quand ils ne disent rien. "Qu'est-ce qu'elle fait là, au standard, avec sa licence? Du droit en plus!"

Les gens se demandent pourquoi je ne suis pas devenue avocate, notaire ou je ne sais quoi dans ce genre. Le genre supérieur je crois, et prétentieux surtout. Le droit a cette réputation-là. Elle n'est pas vraiment usurpée, d'ailleurs je ne me suis pas vraiment sentie à l'aise parmi mes congénère étudiants qui connaissaient déjà l'importance de leur propre personne. Je pensais pourvoir leur ressembler, ces petits bourgeois propres sur eux persuadés de faire les premiers pas d'une grande carrière ou vers la charge de papa. Ces filles et fils de, à la simplicité étudiée et à la branchitude bourgeoise. Je me sentais décalée et j'aimais ça même si j'aurais voulu parfois leur ressembler avec leurs grandes certitudes existentielles.

Non, c'est faux, si je veux être complètement honnête, je dois avouer je croyais les surpasser, être bien mieux qu'eux, d'avoir la conscience supérieure que la vie ce n'était pas juste l’esbroufe de ces études mais qu'elles étaient juste un bon moyen de réussir. Réussir à quoi? Gagner de l'argent, s'élever dans les sphères sociales, sûrement une manière pour moi de prendre une revanche ou juste de me rassurer sur l'avenir, avoir quelque chose de vraiment solide et reconnu par tous. Avoir la certitude d'un emploi et de l'argent.Arriver

Et puis tout le monde ne dit-il pas que le droit ça mène à tout? Bien sûr, tout comme un BTS, un DEUG d'arts de la scène ou un master de géographie, une thèse de droit peut mener à une brillante et longue carrière de vendeur en prêt à porter. Je l'ai vu, je n'exagère pas.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire que les études ne servent à rien. J'aurais pu être une étudiante à vie si on m'en avait laissé l'opportunité. J'ai toujours aimé apprendre des choses, j'étais avide de connaissance. Enfant, je pensais qu'un jour je serais capable de tout savoir. Tout sur la littérature, l'histoire, les maths, la physique,... Oui, déjà là j'avais des idées de grandeur.
Les études, quelles qu'en soient la spécialité vous apporteront toujours quelque chose sur le plan personnel. Et puis, ce n'est parce que je me suis un peu perdue en route que tout le monde échoue à accéder à la carrière à laquelle il rêvait.
Mais sans doute le problème se situait-il là pour moi. A quoi est-ce que je rêvais? Je rêvais de stabilité, de sécurité, j'étais angoissée par l'avenir sans même m'en rendre compte. Mais les doutes étaient là. Ce n'est pas pour rien que j'ai mis 3 ans à obtenir ma dernière année. Ca couplé à ma peur pathologique de l'échec, j'ai ironiquement réussi à rater pas mal de sessions d'examens et de rattrapages, bien que je ne sois pas plus conne qu'une autre. Après on fait quoi? Un master? Et après quoi? Un jour il faut bien penser à s'arrêter et à réfléchir où on veut vraiment aller et ce qu'on veut vraiment faire.

Finalement lassée par mes échecs qui m'ont toujours bien plus mortifiée que je ne l'ai jamais avoué et la licence enfin en poche, je me suis dit qu'il fallait vraiment commencer à gagner de l'argent ou du moins était-ce le leitmotiv parental que je reprenais à mon compte.

Concours X, examens Y plantés à plus ou moins longue échéance.
Forcément, sans réelle force de conviction, on ne va pas très loin, mais je mettrai du temps à m'en rendre compte. Mais, "on ne va pas payer pour toi encore longtemps", alors c'est la fuite en avant et on saute sur ce qui se présente en se disant que ce n'est pas du définitif. Un job étudiant en somme. Sauf qu'on n'est plus étudiant.

Je ne m'excuse pas, je n'incrimine personne mais je regarde aujourd'hui la route parcourue et tous mes chemins de traverse avec lucidité. Ce qui m'a manqué durant ces 10 ans c'est de rêver ma vie.
Si je revenais à mes 18 ans avec ça en tête, je pense que je me lancerais plutôt dans quelque chose d'artistique (littérature, théâtre) ou qui me permettrait de voyager sur le dos de mon prêt étudiant (anglais). Ce qui m'a manqué c'est d'être jeune, légère et surtout insouciante.
Et de croire en moi mais ça c'est un autre sujet...


 

Ajout tardif : je tiens à préciser que j'ai aussi rencontré des gens formidables à la fac qui sont toujours mes amis aujourd'hui, je ne parlais que de l'ambiance générale en amphi et en soirée étudiante.

jeudi 22 septembre 2011

Life's a bitch

L'élastique de ma culotte préférée a lâché aujourd'hui. Ma jolie culotte rose Petit Bateau avec des petits oiseaux en cages violettes. Je suis très déprimée.
OK, je sens bien que seules les filles peuvent me suivre sur ce post, les mecs vous pouvez retourner googliser 'comment fabriquer casque de bioman', 'tétons célèbres', ou 'salaire d'un ninja'.
Les filles, je sais que nous sommes pareilles, nous avons toutes une culotte préférée, vous pouvez comprendre mon désespoir.
Je vais devoir me trouver une nouvelle culotte porte-bonheur. Il va falloir qu'elle soit jolie, confortable et (détail qui n'en est pas un) que j'arrive à rentrer mon conséquent popotin dedans. Challenge accepted!

Si, si, ces recherches existent! Pour les sceptiques, c'est ici. Pour les septiques, c'est

All the leaves are brown and the sky is grey

Revoici l'automne, et avec lui l'envie de ressortir ma boîte de couleurs...

dimanche 18 septembre 2011

Nobody calls me 'chiken'

Nike n'a plus que 4 ans pour perfectionner le laçage automatique de ses baskets


C'est supair, mais ce que j'attends vraiment avec impatience, c'est que Mattel produise l'hoverboard!

Paradise on Earth

Me demande où il faut postuler pour bosser là

Mind your own business !

Je déteste qu'on lise par dessus-mon épaule le bouquin que j'ai dans les mains, ça me gêne. J'ai déjà essayé de me contrôler, promis! Tout ce que je parviens à faire c'est détourner ma page avec un soupir ennuyé. Je vis ça comme une intrusion dans mon espace personnel, dans la bulle d'intimité qui s'est créée avec MON histoire. Et qu'importe que je sois chez moi, sur un banc ou dans le métro.
Mais bien plus intrusif, il y a le regard curieux qui lorgne lorsqu'on écrit. Rien de plus paralysant. Envolée la liberté d'aligner les mots, les déplacer, les réarranger, les effacer. Je me souviens de ce prof à la fac qui faisait le tour de l'amphi pendant les exams et regardait avidement ce qu'on écrivait. Son air réjoui et le "c'est pas facile, hein?" m'avaient donné envie de lui lancer ma copie à la figure et de lui proposer dans des termes fleuris de plutôt faire passer des oraux et de se mettre son sujet dans un endroit que la décence ne me permet pas de citer ici.
Ecrire, c'est se laisser le temps de la réflexion, ordonner, organiser sa pensée, choisir ses expressions, donner des inflexions ironiques ou amères. Difficile avec l’œil de Sauron rivé à son stylo.
Je pense que ça explique pourquoi, lorsque j'écris, je passe mon temps à regarder autour de moi, me retourner pour vérifier que personne n'épie mon écran ou ma feuille.
Mais sans doute suis-je un peu sauvage. Ou paranoïaque.


mardi 13 septembre 2011

Hey man, I'm tired of working all day

Je lui dirais bien mais je ne suis pas sûre que mon boss apprécie...

  • Quand vous dites "pour vendredi", vous pensez "pour vendredi prochain"?
  • J'ai géré le dossier, réglé les problèmes, concilié tout le monde et mis de jolis post it dessus alors oui, je pense pouvoir m'en attribuer le mérite
  • Je peux pas, j'ai chorale
  • Je peux pas j'ai vraiment chorale
  • Non
  • Tout suite, tout de suite? Parce que là, mon vernis n'est pas encore sec, il va s'écailler et je devrai tout refaire
  • Oui, je veux bien une augmentation substantielle
  • Ecoute, JP, t'es gentil mais je vais te dire ce que j'en pense
  • Non
  • Une prime et un jour de congé pour les soldes! Z êtes vraiment trop chou
  • Mignonne la petite stagiaire. Votre épouse la connaît?
  • Mon attitude n'est peut être pas très professionnelle mais se curer le nez en douce dans l'ascenseur non plus
  • OK j'étais en retard mais Nathalie pique des ramettes de papier
  • Allez, ciao
  • Non, non et non

samedi 3 septembre 2011

I do love you, dude

Arriver au dernier chapitre d'un bouquin. Faire une pause. Reprendre quelques pages. S'arrêter à nouveau.  Faire durer le plaisir jusqu'aux tout derniers mots. Refermer le livre. Regarder la couverture et relire le résumé. Le tenir quelques instants contre soi. Se laisser porter encore quelques instants par les personnages et l'histoire. L'abandonner sur un coin de table. Ne le ranger que le lendemain. Avec une pointe de nostalgie. Attendre un jour ou deux pour entamer une nouvelle histoire.

vendredi 2 septembre 2011

I go crazy, crazy, baby

Quand je regarde le contenu de ma bibliothèque itiounes je ne doute plus de mes tendances schizophrènes -non, chers petits polissons, je ne donnerai pas d'exemple, je risquerais de perdre de mon prestige auprès de mon estimé lectorat -
Je me demande même si chacune de mes personnalités ne serait pas bipolaire...


Ça fait du monde aux commandes...

vendredi 19 août 2011

Don't run away it's only me

18h12 et toujours en petite culotte. Mais j'ai appris comment faire de l'eau bénite. Officiellement cette journée a été productive.

Et dire que pendant ce temps-là le commun des mortels préfère s'occuper de la poussière et de la lessive.


Plus de réflexion à partir de la semaine prochaine, promis je rebranche le cerveau.

mercredi 17 août 2011

Living a dangerous life

La phrase malheureuse du jour, à la 5ème minute de l'épisode :
-Ah oui, je l'ai vu, c'est un gamin qui tue tout le monde.


Chéri, je t'aime, et nous deux c'est pour la vie. Mais si tu refais ça, tu vas mourir.

mardi 16 août 2011

I'm on fire

En trainant sur le net, je suis tombée sur ce site et je me suis demandé ce que moi j'emmènerais après, bien sûr, avoir attrapé les chats, mon homme et mis toutes nos petites fesses en sécurité.
1. Mes docs vernies rouge. Celles dont j'ai toujours dit que je voulais être enterrée avec aux pieds
2. La tête à former de ma grand-mère qui était modiste
3. Des bouquins : Papa-Longues-Jambes qui a accompagné de nombreux jours de maladie, Ma sœur est une sorcière gagné dans un concours de lecture à 10 ans.
4. Mon mug Peter Pan. Aucun petit-déj sans lui
5. Mon collier d'ambre
6. Mon vieux reflex argentique Nikon que j'aime d'amour
7. Mon bracelet rock'n roll qui m'a accompagné dans tous mes concerts
8.Mes boucles d'oreille guitare électrique offertes par ma copine Emeline et qui dépotent grave
9.Mon casque audio vert à tête de mort
10.Mon vernis à ongles rouge Big apple red OPI
11.Un bracelet et un collier des mes grand-mères et arrière piqués dans la boîte à bijoux de ma mère
12.Mon Ipod, deuxième du nom
13.Mon carnet à idées avec son stylo qui va bien

Et vous, vous emmenez quoi?

vendredi 12 août 2011

What's your name, what's your number?

Passé 25 ans quand on fréquente quelqu'un (comme dirait mon papi), il devient difficile de présenter ladite personne. Je vous parle d'un profond problème sociologique, linguistique et diplomatique si on ne se trouve pas "légalement engagé" avec la personne (oui, j'ai fait du droit et c'est ma joie).
C'est un exercice de style dans lequel il faut savoir se montrer concis, précis, compréhensible, poli, voire bienséant (rayer les adjectifs superflus en fonction du contexte).
Plusieurs options se présentent :

Mon Homme : a un côté viril pas inintéressant mais également un côté pack-de-kro-marcel-et-tongs-à-la-supérette absolument rédhibitoire.
Mon Jules/ Mec : avec le chewing-gum mâchouillé nonchalamment, donne l'impression d'être une mère maquerelle un peu chatouilleuse sur son titre de propriété.
Mon Amoureux : embargo bruni-esque
Mon Copain/Petit-Ami : sorti du lycée et les premiers échanges de fluides corporels passés, définitivement ridicule. Attention le mix "petit-copain" ne doit pas dépasser le collège pour des raisons évidentes de ridicule consommé.
Mon Compagnon : à ne pas envisager avant la cinquantaine sauf en cas de pèlerinage à Compostelle.
Mon Partenaire : Me fait immanquablement penser à Starsky et Hutch. Fun mais on se demande ce que vient faire Huggie-les-bons-tuyaux là-dedans.
L'Homme de ma vie : un peu pompeux à mon goût. Et des personnes mal intentionnées ne pourraient s'empêcher d'y faire référence en cas de rupture. Ne vous faites pas d'illusion, il y en a toujours.
Mon Coloc : donne l'impression de vivre avec son meilleur pote gay.

Après réflexion, il n'y a rien de tel que la personnalisation, le custom de la présentation. Personnellement j'ai opté pour mon chauve/moche/barbu (attention à n'envisager que si ledit chauve/moche/barbu a le sens de l'humour).

Nonobstant ce qu'en pensaient Cendrillon et consœurs, le mariage n'arrange pas tout. Présenter "mon mari" me mettrait une sacré claque dans la tronche.


Sans rapport mais j'aime toujours autant:

mardi 26 juillet 2011

Petrificus totalus!

En pleine séance :
-Hannnn mais il est devenu canon Neville!!!!
-Ouais, pas mal!
Et pour lui c'était vraiment pas gagné d'avance :


Bravo Matthew, you grew well. Accio?

lundi 25 juillet 2011

Food for thoughts

Les marques de bronzage c'est comme les premières cuites à l'adolescence : rigolo, incontournable et ridicule.

samedi 23 juillet 2011

How do you call this then? It's a drugs bust

Avant d'être victime d'une intervention, je décide de prendre mon destin en main et d'arrêter les adverbes.
C'est pour le bien de tous et surtout celui de mon style.

vendredi 22 juillet 2011

Then of course, the choice is yours

"On a l'embarras du choix!". Cette phrase prononcée avec jubilation, gourmandise, voire concupiscence dans certains cas, m'a toujours glacée d'effroi. Pour moi, tout choix est un dilemme, chaque option proposée, une torture psychologique supplémentaire et non le summum du bonheur et de l'opulence.
Saloperie de société de consommation.

Je joue ma vie entre chaque ligne d'une carte de restaurant (pâtes ou pizza? quoique le poisson...) ou entre les cartons de boîtes à chaussures (sandales compensées rouges ou escarpins corail?).

J'ai renoncé à ce sport de combat que sont les soldes : on ne demande pas aux catchers de disserter entre les mérites d'un german souplex ou d'un double knee armbreaker en plein combat. Choisir entre un short en jean à -30% et une blouse liberty à -40% tout en jouant des coudes entre 2 furies c'est pareil. KO garanti.J'essaie de faire des listes de pours et de contres. J'hésite, m'embrouille, récapitule sans résultat. Je finis invariablement par choisir au hasard sous le regard exaspéré des vendeurs/serveurs/chéri/copines.

Et là, je ne vous parle pas des choix qui changent vraiment une vie. Par exemple, je ne sais toujours pas ce que je vais faire plus tard, vous savez, quand je serai grande. Je mets déjà une plombe à décider entre crêpe au sucre et sorbet citron, vous imaginez les tourments quant au choix de ma profession future. Je m'engage pour plus de 40 ans là, ca rigole pas!

"Et qu'est-ce que tu veux faire plus tard?" Constat affligeant. Battue depuis plus de 20 ans par les gamins braillards de chez Jacques Martin : policier, médecin, astronaute, infirmière, pompier,... Mon esprit malveillant se demande quand même combien sont effectivement devenus astronautes.

Le truc c'est que je n'ai pas encore trouvé ce qui serait "parfait" pour moi. Quelque chose entre écrivain, journaliste, actrice, chanteuse et Lara Croft.


Je vais me faire un thé pour y réfléchir au calme. Ou une tisane.


Tilleul et feuilles d'oranger ou verveine et menthe? Arghhhhhhhhhhh

samedi 16 juillet 2011

Comme tous les soirs, Minus

Après de nombreuses années de réflexion et d'introspection, j'ai enfin mis au point mon plan pour conquérir le monde :
ECRIRE
Il y a quelques années je pensais devenir top modèle et adopter des poses lascives avec mes copines dans les clips de mon pote George (Mickael, pas Moustaki). Je me suis rendu compte à cette époque que je ne pouvais pas glisser mes fesses dans un slim. Ma religion à ce propos n'ayant pas changé, je décide donc de révolutionner le monde par ma prose efficace et rafraichissante.

Pour la réalisation de mon objectif, je m'astreins à une discipline d'airain : lire au moins un livre par semaine (un vrai j'entends, pas un Boule et Bill), mater des foules de films et séries et passer des soirées à discuter philosophie (ou autre : mariage princier, mérite des semelles compensées ou retour inquiétant de l'imprimé léopard) avec les copines un verre de vin à la main (indispensable pour l'inspiration).
J'aimerais devenir comme ces vieux écrivains qui écrivent du matin au soir avec un thé mouillé de scotch à portée de main.
Je me demande souvent ce qui se passera quand je n'aurai plus rien sur quoi écrire. Est-ce que la matière et l'envie s'arrêtent? Existe-t-il un entretien du processus d'écriture? Devient-on alzheimer de l'inspiration? J'angoisse de devenir aphasique du clavier et du stylo.

Avez-vous lu la trilogie marine de William Golding? Allez y, ca tabasse!

dimanche 10 juillet 2011

It's just another lazy sunday afternoon

Il y a une question que je me suis toujours posée : pourquoi est-ce que moins on est actif, plus on est fatigué? Je pense que cette question restera pour toujours inexpliquée.
J'ai bien peur d'être tombée dans cette addiction démoniaque nommé tumblr. Je ne saurais même pas définir exactement ce qu'est un compte tumblr. Mais j'ai passé la moitié de la matinée à suivre plusieurs comptes... Tout ceci reste très mystérieux.
Saviez-vous qu'il existe des tumblR consacrés aux photos de chatons? Y en a qui ont vraiment le sens du vice.

J'ai l'impression que mon petit régime saisonnier commence à agir. Notamment sur les nerfs.
Comme d'habitude, je vais espérer perdre au moins 72kg, en perdre effectivement 2 et laisser tomber. Surtout si mon barbu continue à s'envoyer des tartines de Nutella quand il est installé dans le canap à côté de moi.

Je pense que je vais passer mon après-midi à mater les dvd de Sherlock et jouer à Mario Bros.


Tout ça est très décousu, désolée, mais c'est dimanche, même le Très Haut a eu besoin de repos le 7ème jour.

Et n'oubliez pas
Si vous avez l'adresse de ce parc d'attraction, n'hésitez pas à me l'envoyer.

dimanche 3 juillet 2011

Guess who's back, guess who's back, guess who's back, guess who's back

Je préfère prévenir d'entrée : je suis pas amère, j'ai juste les nerfs, j'ai mal dormi. Nos charmants voisins (1) ont improvisé une petite réception jusque 5h du matin. 4h50 pour être exacte.
OK, je vous vois derrière vos écrans, le sourire en coin et les yeux levés au plafond. Oui, tout le monde a le droit de se lâcher un peu le weekend et faire une teuf entre potes sans que le voisinage ameute l'armée de terre et les forces spéciales d'intervention. J'ai moi-même participé à de nombreuses soirées dans lesquelles le fun était fonction du niveau sonore des basses et des cris de gorets excités poussés en conséquence (2).
Et je peux (occasionnellement) ne pas dormir mes 9 heures d'affilée, sans pour autant me mettre à regarder les gens comme si j'allais leur dévisser la tête à la moindre excuse. Ce qui me contrarie un peu plus c'est d'être réveillée toutes les 1/2 heures par les changements de musiques aussi délicats qu'un tractopelle entre les mains de Johnny Knoxville (3).
Ajoutons le réveil à 6h45, les 11 heures de boulot aussi épanouissant qu'une épilation avec le vieux Calor de ma mère, les fils de Hut (4) qui marchent sur les personnes en fauteuil roulant dans le métro pour être sûr d'avoir le cul au repos 2 stations (véridique) quand l'affluence frise celle de la plage de Graveline au mois février, j'apprécierais avoir un peu de calme en rentrant chez moi le soir. Pas de bol, j'ai dû être quelqu'un d'horrible dans une vie précédente et mon karma s'en ressent car le voisin, lassé de toute la techno de cette nuit, vient de lancer une playlist Eminem, Cypress Hill et Assassin. Ma télé vibre au rythme de Without me.
J'ai autant la rage qu'une classe de 4ème.
Heureusement, en cette 28ème année d'existence terrestre, j'ai appris à m'habiller en 15 secondes quand le facteur sonne à la porte, à classer mes papiers, à cuisiner indien et à prendre du recul avec les évènements contrariants. Je décide donc de prendre de la hauteur (je suis réfugiée au 2ème étage) et une verveine. Je me sens apaisée et forte.

De toute façon s'il n'a pas coupé sa merde d'ici une heure, j'appelle les keufs. (5)



(1)oui, les mêmes que ceux qui ont réceptionné mon colis là. Mais je les aime moins 1 fois par an quand ils m'empêchent de dormir
(2) et du nombre de bières mais en l'espèce ce n'est pas pertinent
(3) Et oui, je sais, le jackass Ryan Dunn est décédé cette semaine
(4) comme Jabbah hein, pas comme les pizzas
(5) Si, d'habitude j'aime Eminem et Cypress Hill

vendredi 1 juillet 2011

My heart is beating like a jungle drum

Le mois commence bien, même si je vieillis bientôt. Mon choix de bouquins pour juillet pourrait laisser penser que je tente d'échapper à l'inéluctable marche du temps. Il n'en est rien. Il est parfois bon de revoir les bases. Et c'est l'été, on relâche un peu la pression intracrânienne.


Je commence donc juillet avec Tom Sawyer et Huckelberry Finn de Mark Twain (impossible de passer un été sans eux), l'histoire sans fin d'Ende, sa majesté des mouches de Golding, la mort du petit cheval de Bazin, dix petits nègres d'Agatha Christie que je relis pour la 150ème fois environ (je suis encore surprise par le dénouement, je soupçonne une de mes ancêtres d'avoir fauté avec un poisson rouge). Et j'ai commandé la trilogie marine de Golding.

Une vendeuse, sûrement bien commissionnée mais peu psychologue, a tenté de me vendre des cahiers de vacances pour adultes. WTF????? Quand j'ai entendu ça j'ai failli prendre un arrêt de 5 jours pour m'en remettre.
1)Je ne suis pas un bulot (même si j'ai une ascendance gobie)
2)c'était la corvée déjà quand j'étais gamine, imposé par les parents, c'est pas pour me taper ça adulte. Ils doivent toucher un large public de masochistes refoulés dans la vente de ces punitions estivales.
3) je ne suis PAS en vacances!
Si vous trouvez la raison qui m'énerve le plus, écrivez la sur un bout de papier et envoyez la. Vous serez peut être tiré au sort.

Je vais me consoler en regardant le mariage royal avec une bière et faire des comparaisons désobligeantes avec William and Kate. Malheureusement pour lui, Albert a le charisme d'une huitre et la principauté n'atteindra jamais la classe de nos amis britanniques. Je suis partiale, je l'avoue, j'aime les anglais, la famille royale, le thé, Big Ben, Benedict Cumberbatch (Oh god yes!!!), Elton John, les Sex Pistols, la BBC, George Michael, les baked beans, Gordon Ramsay et les pubs. Pas nécessairement dans cet ordre.
Avec un peu de chance, il y aura quand même des cousines royales sapées comme des trav' malgré les millions dépensées chez un grand créateur. "Shame on you" aurait dit Ophélie (et question classe, elle s'y entend!). Mais que fait la police du mauvaix goût?

Sinon j'irai bien visiter l'Islande :
A plus dans le bus!

mercredi 29 juin 2011

Are you really happy or are you really evil?

Je ne sais pas si c'est la semaine qui commence sous de meilleurs auspices, si cette fuckin' PMS a fini de s'amuser à mes dépens ou si je ne suis définitivement pas une émo dans l'âme mais, en tout cas aujourd'hui le soleil brille et c'est day off.

Liste de micro-riens qui font du bien

-Apprendre avec succès à une enfant de19 mois à faire des cornes avec ses mains en criant "yeahhhhhh". Ne pas s'inquiéter de la réaction des parents. Travailler pour que ses premiers mots soient "Vive Satan".
-Recevoir une jolie couronne de fleurs naturelles et la porter toute la soirée.
Et le lendemain au petit-déjeuner.

-Attraper un coup de soleil et le soigner en jouant toute l'après-midi à Super Mario Bros avec son chéri.
-Recevoir une jolie lettre par la poste.
-Refaire entièrement son cv et comprendre qu'on a plein de capacités, en fait.
-Revoir une vieille copine et reprendre exactement là où on en était restées 2 ans auparavant.
-Rencontrer ses charmants voisins qui ont pris un colis pour vous.
-Ouvrir le colis et découvrir sa commande. Commencer le visionnage.
-Ecouter un cd qu'on aime et se rendre compte qu'il contient de super morceaux qu'on ne connaît pas encore par cœur.



God dammit! Avec tout ça, je manque de laisser passer l'heure de l'apéro.

vendredi 24 juin 2011

You spin my head right round

Comment être sûre que nos pensées s'inscrivent dans la normalité? Si les accès de folie, les instants de paranoïa aiguë, le besoin de solitude et d'alcool, les contradictions, les blagues nulles (voir la blague du pingouin sur ce point), la déprime saisonnière et les heures d'euphorie intense sont inhérents à la pensée humaine et font de ce fait partie de la normalité, il existe des degrés différents. Alors comment savoir si on n'a pas une araignée au plafond? Et comment savoir si nous ne sommes pas fades, chiants et sans grande aspérité?


J'attends les vacances avec impatience...

jeudi 23 juin 2011

All morons hate it when you call them a moron

Après avoir enlevé les romans pas terribles voire franchement mauvais, les manuels touristiques, les notices d'instruction, sans oublier les derniers tomes de One Piece, il reste quelques livres lus entre avril et juin qui valaient le détour. Damned ! Et dire que la logique humaine aurait voulu que je m'occupe d'abord de la poussière!

L'attrape-cœur de Salinger : le chef d’œuvre de l'auteur qui retrace les 2 jours d'errance à travers New York d'Holden, ado un peu révolté renvoyé de son collège et qui n'ose pas rentrer chez ses parents. Choquant au moment de sa parution par ses thèmes (décrochage scolaire, prostitution,...) et par son langage familier bourré de tics de langage, ce livre est devenu rapidement un best seller. Le style familier est devenu un peu désuet mais Holden, le premier antihéros de la littérature américaine reste très attachant.

Le voyage d'hiver d'Amélie Nothomb : ton décalé, écriture superbe, personnages loufoques, dérision et extravagance de l'auteur. Oui, c'est bien du Nothomb. Un peu court quand même...


L'amant de Lady Chatterley de DH Lawrence : Je n'ai toujours pas compris pourquoi ce roman avait été interdit en Angleterre pendant plus de 30 ans. Au delà des scènes un peu coquines (pas de quoi choquer ma grand-mère, j'vous jure!), l'auteur livre une vision du mariage, de la lutte des classes et de l’évolution de la société à l'ère de l'industrialisation.

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda : 12 nouvelles drôles, émouvantes, terribles. C'est la vie de tous les jours dans un style léger, direct et langage décontracté. Mon best de la sélection!


Vipère au poing d'Hervé Bazin : roman autobiographique sur l'enfance de l'auteur, ses rapports avec sa famille et surtout la guerre contre sa mère. Haine, esprit retors, coups fourrés et trahisons, on ne voit pas le temps passer avec la famille Rezeau!

Malgré des effort soutenus, ma liste de livres à lire ne diminue pas. Je la soupçonne même d'augmenter exponentiellement à chaque fois que je lis un nouveau livre, un auteur, que je regarde une série, un film ou que j'écoute les gens parler.
Font-ils des soldes sur les bibliothèques chez ikea?

Revenge is a dish best served cold

A tous ceux qui pourraient pousser n'importe quel obstacle (aka "personne") sur les voies pour être les premiers dans le métro et piétinent les petits vieux pour être sûr d'avoir une place assise dans la rame, je voudrais dire ceci.
Vous avez raison de ne pas vous embarrasser de la classe ou de la gentillesse. Vous n'en aurez pas besoin en Enfer.

mercredi 22 juin 2011

Let the sun shine in

Depuis le petit matin, la pluie ruisselle sur les velux, les arbres luttent sans relâche contre le vent, les chats sont emmitouflés dans la couette et je suis en boule dans le grand fauteuil du bureau, un mug de thé entre les mains.

Quelqu'un a-t-il pensé à prévenir cette grande gigue de Charlotte Le Bon que ca y est, c'est officiellement l'été? L'époque où dès qu'on ouvre les fenêtres, une bonne odeur de viande grillée vient nous chatouiller les narines, où l'on prend des apéros à rallonge sur la terrasse, où on hésite entre un short et un débardeur ou une jupe et un débardeur le matin (la robe est réservée aux soirées entre amis et au bal du 14 juillet), et où chaque geste de la journée est empreint d'une exquise langueur.

Où sont passés les étés de mon enfance, lumineux, tout droit sortis d'un livre de Pagnol? Période attendue fébrilement 10 mois durant et disparue en un instant. Le petit-déjeuner fini, sandales aux pieds nous partions à l'aventure dans les grandes herbes roussies, vagabondant comme d'autres de notre espèce dans les jardins alentours à la recherche de menus butins et de trésors de billes de verre. La récompense arrivait le soir au son des exclamations (voire des cris les meilleurs jours) qui accueillaient notre retour triomphal et crasseux. Le lavage énergique et les remarques exaspérées qui s'en suivaient nous laissaient blanchis et comblés. En effet, il faut savoir que plus un enfant est sale, plus il s'est amusé. "Mais dans quel état tu t'es mis" est la meilleure preuve d'une journée réussie pour tout gamin qui se respecte. Et nous mettions un point d'honneur à beaucoup et bien nous amuser.
Je me demande parfois où est ce fuckin' réchauffement climatique? Si on pouvait en profiter un peu sous nos latitudes et épargner les pingouins, ça m'intéresserait bigrement.

Un gros nuage arrive. Je me demande si je trouverais des bottes en caoutchouc fun en soldes.

mardi 21 juin 2011

This gonna be epic!

Je reconnais les semaines de merde dès leurs première lueurs et, croyez-moi, celle-ci risque de détenir le record de merditude pour un certain temps. Evitons cependant tout débordement lacrymal intempestif ou commentaire acerbe (même justifié, nous ne sommes pas des sauvages, que diantre!), je pense avoir mieux à faire. Non, pas de déprime : ça donne les yeux bouffis et l'énergie d'un vieux gant de toilette. Par contre, pour l'humeur de chacal, j'y travaille avec plus ou moins de succès selon les points de vue(1).
Malgré cette volonté évidente de ne pas se laisser abattre, un petit remontant ne serait pas de trop. Dans ce cas, rien de tel qu'un bon film accompagné d'un thé à la menthe et des shortbreads "pure butter". Réconfortée par cette idée, je prépare de suite ma wish list :

1) l'histoire sans fin : Faut-il revoir un film qu'on a aimé enfant? Je doute. L'angoisse d'être déçue me saisit. Si les effets spéciaux avaient trop vieilli? Si moi j'avais trop vieilli? Que faire? En premier lieu, écouter la bo.
 
Conclusion : J'aime vivre dangereusement, so go for it! Et après un ou deux verres, je ne risque pas grand chose.

2) Shaun of the dead : même si on n'aime pas les films de zombies, on aime Shaun of the dead. Sauf si on n'a aucun humour. Ce film est énorme. Il faut le voir. Vraiment.

3) H2G2 : il faut que je le trouve, question de survie. Et pour faire râler ma sœur aussi. Rien que la bande-annonce déboîte sa race (si je puis me permettre).

4) l'intégrale du Seigneur des anneaux : un petit marathon tolkienien a toujours l'avantage de vous lessiver la tête à grandes eaux de la rivière des Terres Sauvages. Je passerai peut être outre le 3ème volet, ou juste les passages où le sensible monsieur Frodon se la joue héros solitaire torturé au dépend de ce brave Sam.

5) Scott Pilgrim : film génial réalisé par le type qui avait déjà commis Shaun of the dead en 2005 et Hot Fuzz en 2007. C'est drôle, bourré de références et en plus la bo est formidable.
Je me demande si je pourrais trouver les Tshirts de gros geek de Scott...



Rien d'y penser, on se sent déjà un peu mieux. Et si cette sélection cinématographique ne suffit pas, j'ai toujours une bonne pile de livres à finir...




(1) Voir sur ce point l'avis des collègues et responsables du sujet observé.